📚 Hub Books: Онлайн-чтение книгИсторическая прозаПисьма к императору Александру III, 1881–1894 - Владимир Мещерский

Письма к императору Александру III, 1881–1894 - Владимир Мещерский

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Entre les vers de Victor Hugo et la poésie de M. X… il y a toute la différence qui sépare un peuple qui se révolte d’un prince qui fait la noce.

* * *

Mon intention n’est point ici d’affecter des allures de prophète ou de démolisseur de trône. On ne fait pas plus de bons gouvernements avec les hommes qui sont toujours méchants qu’on ne fait de bonne soupe avec du mauvais beurre. Mais les faits sont les faits. Or, il faut être aveugle pour ne point s’apercevoir que, tandis que les princes s’amusent, les peuples songent et que les temps sont loin où l’on gouvernait des hommes comme on mène de chèvres, avec un bâton ou avec un pipeau. Le bâton révolte et le pipeau ne s’entend pas dans le brouhaha des revendications. Le métier de prince est un métier très difficile. Il demande beaucoup de tenue, il exige beaucoup de libéralisme, il veut surtout beaucoup d’assiduité. On répudie un prince qui ne prend pas la situation au sérieux comme on renvoie un domestique qui manqué de zèle. Or vous comprenez bien que ce n’est pas en soupant avec des danseuses, en raflant deux cent cinquante mille francs à un pauvre diable et en écoutant, nonchalamment étendu dans un fauteuil, la voix de zinc de Mlle Rejane qu’on gagne le respect de ses sujets, surtout quand ces sujets ont mille raisons de mécontentement. Jadis, je le sais bien, à Londres comme à Paris, à Madrid comme à Vienne, on ne se préoccupait pas de ces petits détails. On était roi parce qu’on naissait roi. On pouvait être à son choix renégat ou coureur, idiot ou assassin, c’étaient vos petites affaires et personne n’avait le droit d’y mettre le nez. Ce droit, on le conteste encore, mais le peuple en use quand même, avec sa mauvaise habitude de ne vouloir être ni trompé ni battu.

Il a écrit en marge des pages de Machiavel, a rayé le texte et a signé le Prince du nom de Populus.

Qu’on se le dise!

Georges Duval[387]
29 марта

Был у меня сегодня обер-говорун и всеведущий генерал [Е. В.] Богданович. Мы разговорились по поводу [А. А.] Абазы. Абаза послал ко мне своего двоюродного брата[388] заявить в ответ на появившиеся у меня в «Гражданине» и в «Моск[овских] ведом[остях]» намеки на его участие в знаменитом сахарном вопросе, что он, Абаза, не только никакого участия в вопросе о нормировке сахара не принимал, но ни одного рубля премии за вывозной за границу сахар из казны не получал. Ввиду столь категорического заявления Абазы я счел своим долгом поместить это самое заявление в Дневнике «Гражданина»[389].

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